Quelques jours à l'hosto - 1er jour

Amis lecteurs bonjour !

Je sens qu'il est temps que j'accélère le mouvement pour la narration de mon épopée hospitalière, car ma mémoire va bientôt commencer à flancher sur les détails "rigolos"...

Donc, ma trollette est devenue réalité, et je débute mon séjour de remise en forme... Jeudi midi, ça commence bien, toujours pas le droit de manger (pas que j'aie un appétit féroce à ce moment, mais bon...), juste un bol de bouillon, histoire de dire. La journée, défile finalement assez vite, entre la présence de wonder-mamie-poule, celle de papa-poule, les allées-venues des aides soignantes qui une fois vous prennent la tension, vous soignent la plaie de la césarienne, une autre vous changent les poches de la perfusion (ah oui, c'est vrai, on est toujours branché de partout), et encore vous apportent des biberons pour la petite merveille, après qui vous aident à vous en occuper, sans oublier une première visite surprise ! Et puis le plein de sensations : de la fatigue bien sûr, écrasante ! Mais aussi de la joie, des crises de larmes pour faire redescendre la tension, de l'émerveillement et de la curiosté mêlées devant le petit bout de femme qu'on a encore du mal à appeler "notre fille".

Le soir, l'effervescence retombe, seul papa-poule est autorisé à rester jusque point d'heure. Encore un dîner plus que frugal : j'associerai définitivement le bouillon à mon séjour à la mater' bernayenne je crois ! Puis on profite encore de quelques instants à trois, et enfin, vers 23h, les filles de l'équipe de nuit viennent faire leur ronde et emmènent notre trollette à la nurserie, pour que je puisse passer une nuit la plus correcte possible, étant donné les circonstances. C'est la même équipe que celle qui m'a accueillie la veille, je me sens donc rassurée car, vraiment, j'avais trouvé les filles très sympa et très zen, ce qui est un vrai plus quand on est dans mon état. Papa-poule peut donc partir tranquillement, je suis entre de bonnes mains. La nuit est cela dit assez courte et entrecoupée : prise de tension, change des poches de perfusion (celle de la sonde aussi, accessoirement), et douleur naissante de la cicatrice. Et dès 7h le lendemain, une nouvelle journée démarre, me voilà à la journée "C+1", comprenez journée +1 post-césa.

La suite dans le prochain billet, trollette réclame son dîner à corps et surtout à cris !